DAHOMEY
7 novembre à 20 h 00 min
Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi…
Documentaire de Mati Diop
avec les intervenants de l’Université d’Abomey-Calavi, l’équipe des conservateurs, régisseurs et commissaire de l’exposition
et les voix de Lucrece Houegbelo, Parfait Viayinon, Didier Sèdoha Nassègandé et Sabine Badjogoumin
Sorti le 11 septembre 2024 | Bénin/France/Sénégal | Couleur | 1h08
• Ours d’Or | Berlinale 2024
• Sélection Special Presentations| Festival de Toronto 2024
• Sélection Zabaltegi-Tabakalera | Festival de San Sebastián 2024
• Sélection Main Slate | Festival de New York 2024
• Sélection Wide Angle – Documentary Showcase| Festival de Busan 2024
• Sélection Special Presentations | Festival de Londres 2024
FILM 20HV.F. I EN EXCLUSIVITÉCLASSÉ ART & ESSAI
La Presse en parle
« Mati Diop revient avec ce magnifique documentaire protéiforme et polyphonique. », LE JOURNAL DU DIMANCHE
« Poème et pamphlet, documentaire et film fantastique, acte de cinéma puissamment décolonial, Dahomey invente un cinéma politique magique. », LES INROCKUPTIBLES
« Documentaire aux dispositions fantastiques, fréquentant ouvertement la fiction, le film est une envoûtante réussite en style libre, qui renferme des abîmes sur le préjudice colonial. Ses éclats sombres, sa poésie stoïque, renouvellent la marque d’une cinéaste qui rôde sans peur dans un au-delà du film à sujet ou de la plate narration. », LIBÉRATION
« Au-delà du sujet absolument contemporain, c’est la forme qui impressionne. En donnant une voix aux impressionnantes statues, Mati Diop leur redonne une dignité, une force et une existence. », PARIS MATCH
« Dahomey dessine une forme proprement « décoloniale » : une tentative de décentrer notre regard, qui tourne le dos à une conception hiérarchique au profit d’une perspective transversale. », CRITIKAT