LE ROYAUME
7 janvier 2025 à 20 h 00 min
Corse, 1995. Lesia vit son premier été d’adolescente. Un jour, un homme fait irruption et la conduit à moto dans une villa isolée où elle retrouve son père, en planque, entouré de ses hommes. Une guerre éclate dans le milieu et l’étau se resserre autour du clan. La mort frappe. Commence alors une cavale au cours de laquelle père et fille vont apprendre à se regarder, à se comprendre et à s’aimer…
Drame de Julien Colonna
avec Ghjuvanna Benedetti, Saveriu Santucci, Anthony Morganti, Andrea Cossu, Frédéric Poggi, Régis Gomez, Eric EttorI, Thomas Bronzini, Pascale Mariani, Attilius Ceccaldi, Ghjuvanni Biancucci, Joseph Pietri, Marie Murcia, Alexandre Joannides et Toussaint Martinetti
Sorti le 13 novembre 2024 | France | Couleur | 1h51
• Un Certain Regard | Festival de Cannes 2024
• Sélection Òrbita | Festival de Stiges 2024
• 2 Nominations Prix Lumières 2025 : Meilleur Premier Film et Révélation Féminine pour Ghjuvanna Benedetti
+ Séances : Mardi 07/01 à 14H & à 20H
FILM 14H & 20HV.F. I EN EXCLUSIVITÉCLASSÉ ART & ESSAIAVERTISSEMENT
La Presse en parle
« De son rythme effréné à l’interprétation farouche de ses comédiens, Le Royaume est un très grand film de cavale. », L’HUMANITÉ
« Pour son premier long-métrage, remarqué dans la section Un Certain Regard cannoise, Julien Colonna frappe fort et signe une œuvre d’une rare maîtrise, autour d’une relation entre une adolescente et son père, parrain corse tour à tour chasseur ou proie. », NICE-MATIN
« Sa puissante originalité consiste à mêler l’histoire intime (et universelle) des rapports père-enfant à une ample fresque, qui évite les pièges du film à thèse sur le « problème corse ». Son style allie l’hyperréalisme du portrait de milieu avec l’élégie tragique de certains westerns crépusculaires et pose la question de la masculinité toxique au sein d’un groupe social. », POSITIF
« D’un polar chargé de culture corse, on pouvait craindre le pire, tant l’imagerie insulaire prête à la caricature – accent, chasse au sanglier, sens de l’honneur, virilité taiseuse et autres clichés en fonte. Mais le film de Julien Colonna, s’il se love avec délice dans le folklore, s’avère au contraire léger comme une plume. », L’OBS
« Dans la terreur d’un été de plomb, Julien Colonna sublime l’amour d’un père et de sa fille et ouvre les portes d’un royaume de tragédie brute et éclatante. Liens du sang et bain de sang se mêlent dans une Corse minérale, dure et sauvage. », LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ